Synthèse du cours d’économie
générale :
Les définitions :
Terme |
Définition |
Agent économique |
Individu ayant une activité
économique particulière |
Agrégat |
Grandeur synthétique
caractérisant l’activité économique nationale durant une période de temps
donné |
Agrégat monétaire |
Grandeurs permettant
d’apprécier les différents actifs monétaires susceptibles d’être utilisés par
des agents non financiers |
Balance commerciale |
Balance retraçant les
exportations et les importations de marchandises |
Balance des paiements |
Document comptable retraçant
pour une période donnée l’ensemble des transactions économiques et
financières d’un pays avec l’extérieur |
Bien collectif |
Bien que tous les individus
peuvent consommer conjointement |
Bien économique |
Elément qui permet de satisfaire
un besoin |
Bien privé |
Produit dont la consommation
par une personne prive une autre personne |
Billet |
Moyen de paiement longtemps
convertible en or. Il tire sa valeur du seul fait qu’il est reconnu comme
moyen de paiement et accepté par les agents |
Bourse de valeurs |
Lieu où s’échangent les
valeurs mobilières |
Branche |
Ensemble des entreprises ou
des fractions d’entreprises qui réalisent le même produit |
Budget |
Ensemble des comptes qui
décrivent pour une année civile toutes les ressources et charges permanentes
de l’état |
Bulle spéculative
|
On est en présence d’une
bulle spéculative sur un marché lorsque le prix s’éloigne durablement et
cumulativement de son prix d’équilibre
|
Capital financier |
Ensemble des actifs
financiers possédés par les agents économiques |
Capital fixe |
Capital constitué de
l’ensemble des biens d’équipement ou biens de production, cad de l’ensemble
des biens qui concourent à la production sur plusieurs périodes |
Capital humain |
Ensemble des ressources
humaines d’une personne (dont la formation, l’expérience professionnelle, la
santé…) susceptibles d’influer sur le revenu d’activité |
Capitalisme |
Système économique
caractérisé par la propriété privée des moyens de production permettant
l’obtention d’un profit maximal |
Carré magique |
Représentation graphique des
4 principaux objectifs que l’on fixe aux politiques économiques
conjoncturelles : Plein emploi, croissance, stabilité des prix, et
équilibre extérieur |
Chômage |
Situation d’une personne
sans emploi qui est à la recherche d’un emploi |
Chômage classique |
Dû à une insuffisance des
capacités de production |
Chômage Keynesien |
Dû à une insuffisance de la
demande globale |
Circuit économique |
Représentation schématique
des flux économiques qui s’établissent entre les agents économiques au sein
d’une économie |
Coefficient budgétaire |
Part de la consommation d’un
produit dans la consommation totale |
Concentration |
Diminution dans une branche
du nombre des entreprises et augmentation simultanée de leur taille |
Concurrence |
Situation d’un marché sur
lequel un grand nombre d’offreurs et de demandeurs négocient librement
l’achat et la vente d’un même produit sans qu’aucun d’entre eux n’ait le
pouvoir d’imposer un prix ou d’interdire l’entrée sur le marché à de nouveaux
arrivants |
Consommation de masse |
Caractéristique des sociétés
contemporaines dans lesquelles une grande quantité de biens et service sont
mis à dispo du consommateur |
Consommation finale
|
Utilisation de biens et
services destinés à la satisfaction directe des besoins. L’utilisation
entraîne la destruction du bien
|
Coûts externes |
Coûts liés à l’activité d’un
agent économique qui sont supportés par d’autres |
Création de monnaie |
Opération consistant à créer
des moyens de paiement |
Crédit |
Opération au cours de
laquelle de la monnaie ou des biens sont remis contre l’engagement d’un
remboursement ou d’un paiement à effectuer |
Crise économique |
Contraction brutale du
niveau de l’activité |
Critères de convergence |
Critères se référant à la
situation monétaire et financière et devant être respectés par les pays
membres pour la mise en œuvre effective de l’UEM |
Croissance |
Phénomène d’augmentation de
la production nationale sur une longue période |
Cycle périodique |
Phénomène de variation
périodique et régulière de l’activité |
Déficit budgétaire |
Déséquilibre des opérations
définitives du budget de l’état |
Désindexation |
Suppression de la liaison
entre la variation d’une grandeur par rapport à une autre |
Désinflation compétitive |
Politique visant à favoriser
la décélération des prix et à réduire l’écart d’inflation avec les principaux
partenaires commerciaux pour améliorer la compétitivité de l’économie |
Désintermédiation |
Processus de déclin de
l’intermédiation des institutions financières, les capitaux disponibles sont
orientés vers les agents à besoin de financement |
Dévaluation |
Diminution de la valeur de
la monnaie nationale par rapport à l’étalon de référence dans un système de
taux de change fixe (Contraire de ré-évaluation) |
Développement |
Processus de transformation
des structures économiques, sociales, culturelles, institutionnelles
permettant l’apparition de la croissance et sa prolongation dans le temps |
Droits de
Tirage Spéciaux (DTS) |
Droits
accordés aux états membres du FMI, d’obtenir de façon automatique des devises |
Echange inégal |
Thèse selon laquelle l’inégalité
entre nations est due à un échange de
biens réalisés dans des conditions de rémunération du travail
défavorable au tiers monde |
Economie d’endettement |
Economie dans laquelle le
financement de l’activité économique d’effectue principalement à partir de
crédits bancaires |
Economie de marchés
financiers |
Economie dans laquelle les
marchés de capitaux jouent un rôle essentiel |
Economie souterraine |
Ensemble des activités
économiques qui, légalement ou non, échappent à toute comptabilisation |
Ecu |
European Currency
Unit : Unité monétaire européenne dans le cadre du SME |
Effet multiplicateur |
Processus par lequel la
variation de l’investissement provoque une variation plus forte du revenu
global |
Epargne des ménages |
Partie du revenu qui n’est
pas consommée |
Epargne placée |
Partie de l’épargne détenue
sous forme d’actifs financiers |
Equilibre économique |
Situation d’égalité entre
l’ensemble des flux économiques liant les principaux pôles du circuit
économique |
Etat providence |
Expression utilisée pour
qualifier les états modernes qui tentent par leurs interventions de
rechercher le progrès économique et social |
Etat providence |
Forme d’état dont les
attributions sont d’assurer le bien être de la population et sa protection
contre les risques |
Eurobanque |
Banque intervenant sur le
marché des euros devises et accordant des crédits |
Eurodevise |
Devise détenue par des non
résidents et déposée dans des banques de pays autres que le pays d’émission
de la devise |
Excédent d’exploitation |
Part de la valeur ajoutée
qui revient à l’entreprise après paiement des salariés et versement des
impôts liés à la production |
Expansion |
Phénomène d’augmentation à
court ou moyen terme du PIB |
Externalité
|
Situation dans
laquelle l’acte de consommation ou de production d’un agent influe sur l’utilité
d’un autre sans que cette interaction ne transite par le mécanisme des prix |
Fiscaliser la SS |
Financer la SS par l’impôt
au lieu des cotisations |
Flexibilité |
Capacité à s’adapter pour
faire face à un évènement |
Fonction de consommation |
Relation entre consommation
et une ou plusieurs autres variables |
Globalisation financière |
Processus conduisant à la
mise en place d’un marché unifié des capitaux au niveau mondial |
Inflation |
Hausse continue du niveau
général des prix |
Institutions financières |
Acteurs économiques assurant
le financement de l’économie en accordant des crédits |
Internationalisation |
Croissance des échanges se
traduisant par l’augmentation de l’ouverture des économies nationales au
reste du monde |
Internationalisation |
Développement par les entreprises
nationales de leur production à l’étranger |
Investissement |
Opération
économique qui permet la formation brute de capital fixe |
Investissement de
portefeuille |
Investissement correspondant
à des opérations d’achats et de ventes de valeurs mobilières |
Investissement direct |
Investissement constitué par
l’achat, la création ou le contrôle d’entreprises dans un pays étranger |
Liquidités internationales |
Ensemble des moyens dont
disposent les banques centrales pour financer les déficits des balances des
paiements |
Loi de l’offre et de la
demande |
L’excès de l’offre
relativement à la demande provoque une baisse du prix et l’excès de la
demande relativement à l’offre provoque une hausse du prix |
Marché |
Lieu réel ou
fictif où se confrontent offres et demandes pour établir un prix d’équilibre
auquel se réalisent les échanges |
Marché financier |
Marché de capitaux à long
terme sur lequel s’effectuent les émissions ainsi que les échanges de valeurs
mobilières |
Marché monétaire |
Marché de capitaux à CT
composé d’un marché interbancaire assurant la rencontre des offres et des
demandes de liquidité bancaire et d’un marché de titres de créances
négociables ouvert à tous les agents économiques |
Marché primaire |
Marché sur lequel
s’effectuent les émissions de valeurs mobilières |
Marché secondaire |
Marché sur lequel se
négocient les valeurs mobilières déjà émises |
Marchéisation |
Processus se traduisant par
une présence de plus en plus importante des banques sur les marchés de
capitaux |
Mode de vie |
Genre de vie façonné par la nature
de l’activité, l’habitat, le cadre de vie, l’appartenance à un groupe social,
un certain type de conso et de loisirs |
Mondialisation |
Processus d’intégration
mondiale des économies nationales, caractérisé par la création de
marchés mondiaux de biens, services, et capitaux et par
l’internationalisation du processus productif |
Monnaie |
Bien spécifique permettant à
toute personne qui en est titulaire d’acquérir à tout moment n’importe quel
bien ou service |
Monnaie divisionnaire |
Moyen de paiement constitué
des pièces métalliques et jouant un rôle d’appoint dans les règlements |
Monnaie fiduciaire |
Monnaie représentée par les
billets de banque et la monnaie divisionnaire |
Monnaie scripturale |
Moyen de paiement permettant
d’effectuer des règlements par de simples écritures dans des comptes de
dépôts à vue |
Parité |
Taux fixe défini par rapport
à un étalon de référence |
Pauvreté |
Situation d’individus ou de
familles dont les revenus sont si faibles qu’ils se trouvent exclus du mode
de vie considéré comme acceptable dans le pays |
Politique de change |
Politique économique visant
à agir sur le marché des changes pour modifier le taux de change de la
monnaie nationale |
Politique
économique |
Ensemble des
décisions prises par les pouvoirs publics dans le but d’orienter l’activité
économique nationale afin que soient réalisés de grands objectifs économiques
et sociaux |
Politique
industrielle |
Regroupe
l’ensemble des mesures dont la finalité est de susciter ou d’accompagner les
transformations de l’industrie |
Politique sociale |
Ensemble des actions de
l’état visant à agir sur la situation sociale des individus |
Population active |
Ensemble des personnes en
âge de travailler ayant ou recherchant une activité rémunérée |
Précarité de l’emploi |
Situation d’un emploi non
durable (CDI, missions d’intérim…) |
Prélèvements fiscaux |
Impôts directs et indirects |
Prélèvements obligatoires |
Sommes qui doivent être
versées par les agents économiques et dont l’acquittement est rendu
obligatoire par la loi |
Prélèvements sociaux |
Cotisations sociales à la
charge des employeurs et des salariés |
Prix d’équilibre |
Prix atteint à l’issue
d’ajustements successifs et qui permet d’égaliser l’offre et la demande |
Production |
Activité économique
consistant à créer des biens et des services propres à satisfaire les besoins
individuels ou collectifs |
Production marchande |
Production de biens et de
services susceptibles de s’échanger sur un marché contre un prix |
Production non marchande |
Production de certains
services destinés à satisfaire des besoins collectifs |
Productivité |
Production réalisée par
unité de capital |
Productivité du travail |
Production par heure de
travail ou par salarié au cours d’une période donnée |
Progrès technique |
Amélioration, liée au
progrès scientifique, des produits, des procédés de fabrication, des modes
d’organisation |
Protection sociale |
Système collectif visant à
garantir des ressources à une population face à l’apparition de certains
risques |
Rationnement |
Limitation de la quantité de
biens mis à la disposition des agents économiques |
Récession |
Phénomène conjoncturel de
diminution du taux de croissance |
Redistribution |
Ensemble des
prélèvements et des reversements effectués par les administrations sur les
revenus des agents économiques |
Refinancement |
Opération par laquelle les
banques commerciales obtiennent des billets auprès de la banque centrale en
cédant des devises ou des titres de crédits |
Réglementation des changes |
Ensemble des mesures visant
à déterminer les conditions dans lesquelles la monnaie nationale peut être
échangée contre des devises étrangères |
Rendements décroissants |
Rendements du capital
lorsque la production augmente moins rapidement que le capital investi |
Réserves obligatoires |
Système obligeant les
banques à constituer des dépôts non rémunérés auprès de la banque centrale |
Résident |
Agent économique qui a un
centre d’intérêt depuis au moins un an sur le territoire national |
Revenu de transfert |
Revenu constitué du
versement de prestations sociales |
Revenu disponible |
Somme des revenus primaires
et des revenus de transfert après paiement des impôts et cotisations sociales |
Revenu
primaire |
Le revenu est
ce qu’un agent économique peut consommer sans s’appauvrir au cours d’une
période donnée, c’est à dire sans entamer la valeur de son patrimoine. Le
revenu est donc un flux alors que le patrimoine est un stock |
Salaire réel |
Pouvoir d’achat du salaire
nominal |
Science économique |
Discipline dont l’objet est
l’étude des choix qu’effectuent les agents économiques en raison du caractère
limité des ressources dont ils disposent |
Secteur d’entreprise |
Ensemble des entreprises
ayant la même activité principale |
Secteur institutionnel |
Regroupement d’agents
économiques jouant dans le circuit économique des activités de même nature |
Secteur public |
Ensemble des entreprises
publiques ayant une activité de production de biens et de services marchands |
Secteurs d’activités |
Ensembles d’activités
homogènes. Primaire, secondaire et tertiaire. |
SME |
Système entré en vigueur le
13/03/79 se caractérisant par la création de l’ecu et la mise en place d’un
mécanisme de change et d’intervention |
SMI |
Ensemble des
règles, des pratiques et des institutions visant à organiser et à contrôler
les échanges monétaires internationaux |
Socialisme |
Doctrine visant à
transformer l’organisation sociale dans le but de faire prévaloir le bien
général sur les intérêts privés |
Socio-styles |
Styles de vie et de
consommation caractéristiques de différents segments de population homogènes |
Solde commercial |
Excédent des exportations
sur les importations |
Solde des transactions
courantes |
Solde regroupant le solde
relatif aux marchandises ainsi que les soldes concernant les services, les
revenus (de facteurs) et les transferts courants |
Sous-développement |
Situation de blocage du
développement qui résulte de l’absence de conditions propices à une
transformation des structures |
Taux prlvt obligatoire TPO |
Rapport entre les
prélèvements obligatoires et le PIB |
Taux d’activité (par âge) |
Pourcentage d’actifs
dans une tranche d’âge |
Termes de l’échange |
Taux d’échange qui indiquent
le pouvoir d’achat des produits exportés |
Titrisation ou
mobiliérisation |
Processus conduisant les
banques à développer leur concours aux entreprises par l’acquisition de
titres et à se procurer des ressources en émettant des titres sur les marchés
de capitaux |
Transition démographique |
Passage de taux élevés mais
en équilibre de natalité et de mortalité à des taux faibles. |
Travail |
Activité humaine physique ou
intellectuelle destinée à produire des biens et des services |
Triade |
Ensemble constitué par les 3
grandes zones régionales où se concentre l’essentiel de la production et du
commerce mondial |
Troc |
Opération consistant à céder
un bien contre un autre |
Valeur ajoutée |
Mesure de la contribution
d’une unité de production à la création de richesses |
Résumé :
Partie 1
1. Le domaine de l’économie
-
Des
besoins illimités et des biens limités
-
Choix
économique : la production, la dépense et la répartition
-
Nature
et méthode de la science économique :
o
La
micro-économie
o
La
macro-économie
o
La
méso-économie
-
Libéral :
approche micro-économique. Individualisme des agents, libéralisme économique,
équilibre permanent
-
Marxiste :
approche méso-économique. Notion de plus-value, contradictions du capitalisme,
propriété collective des moyens de production
-
Keynésien :
approche macro-économique. Equilibre durable du sous-emploi, intervention nécessaire
de l’état
-
Capitaliste
(Libéral) : USA. Marché
-
Socialiste
(Marxiste) : URSS. Fixation des prix, planification. Etat
-
Economie
mixte (Keynésien) : Suède. Marché et état. Variations du revenu national
contribuent à rapprocher une économie déstabilisée d’une économie de plein
emploi
2. Le circuit économique
L’égalité
Emplois / Ressources : P + M = CI + CF +
FBCF + VS + X (Production +
Importations = Consommations Intermédiaires + Finales + Formation Brute de
Capital Fixe + Variation de Stock + Exportations
3. La production
Valeur Ajoutée =
Production – Consommations intermédiaires
PIB = Somme des
VA
Revenu National Brut Disponible RNDB = Richesse consacré au versement du revenu primaire
Dépense Intérieure Brute DIB = Consommation finale + effort d’investissement
4. Le travail
Þ Augmentation de la
propulation active
Þ Concentration sur la tranche
d’âge intermédiaire
Þ Tertiarisation des emplois
Þ Essor et déclin de certaines
professions
Þ Réduction de la durée
légale : vie, année, semaine, jour. + progression du travail à temps
partiel imposé ou choisi.
T Hausse de
salaire Þ Hausse des coûts Þ Perte de compétitivité Þ Baisse de la demande Þ Perte d’emplois
Þ Effet revenu Þ Hausse de la demande Þ Création d’emplois
T Réorganisation
du travail Þ Baisse des coûts Þ Gains de
productivité Þ Perte d’emplois
Þ Gains de compétitivité Þ Hausse de la demande Þ Création d’emplois
Précarité
accrue. Salarié traditionnel d’aujourd’hui Ü Travailleur indépendant de demain.
Productivité =
Quantité produite / Quantité de travail
Productivité
marginale = Productivité de la dernière unité de travail
T Gains de
productivité Þ Augmentation de la production
Þ Réduction des effectifs
Þ Réduction du temps de travail
Þ Accroissement des revenus
distribués
Þ Baisse du prix de vente
Gains
de productivité obtenus par augmentation du capital, le progrès technique,
l’amélioration de la qualité du travail (RH).
Dépenses
de formation = Investissement.
5. Le capital et l’investissement
Productivité moyenne
du capital = Production / capital utilisé
Productivité
marginale du capital = Accroissement de production / Accroissement de capital
Loi
des rendements décroissants : A partir d’un certain seuil, l’accroissement de
production correspondant à un accroissement de capital est de plus en plus
faible.
Investissements
matériels et immatériels (formation, R&D, marketing, logiciels)
Investissement
= part de risque. Taux d’intérêt / Taux de rentabilité Ü ROI
Investissement net =
Investissement brut - Amortissements
Progrès
technique engendrée par la recherche et l’innovation mais aussi par
l’expérience.
T Progrès
technique Þ Gains de productivité Þ Hausse du niveau de vie
T Innovation
technologique Þ Baisse des coûts de production Þ Baisse des
prix de vente Þ Avantage concurrentiel
T Progrès
technique Þ Gains de productivité Þ Croissance du PIB Þ Gains d’emplois
Þ Substitution du capital au
travail Þ Pertes d’emplois
Þ Changements structurels Þ Pertes d’emplois
6. Le système productif
Secteurs
primaire et secondaires diminuent et le tertiaire augmente.
Secteurs
privé et public
Concentration
et internationnalisation
7. La répartition primaire
Valeur ajoutée à Rémunération des
salariés + EBE
EBE à Rémunération des
fonds apportés + Amortisst et autofinancement OU revenu d’activité
(entrepreneur individuel)
Types
de revenus : Activité et Propriété (actifs physiques et financiers)
Salaires
nominaux sont fonctions de l’emploi, la productivité et le niveau général des
prix mais rigidité à la baisse
% variation salaire réel = % variation salaire nominal - % variation des
prix
Inégalité
de revenus : Qualification, âge, sexe, taille de l’entreprise, branche,
région
Inégalités
de patrimoine sont plus importantes que les inégalités de revenus
Inégalité
de niveau de vie (dépend des 2 premières) et inégalités sociales (chômage,
maladie, patrimoine culturel, formation, position sociale).
Pauvreté
absolue (besoins élémentaires) et pauvreté absolue (50% inférieur au revenu
moyen)
Cercle
vicieux pauvreté/précarité (chômage, revenu, logement, lien social) 850 000 personnes en situation d’exclusion
8. La redistribution
Acteurs :
Etat, Sécurité sociale et collectivités locales
Objectifs :
Protéger contre les risques, corriger les inégalités et distribuer à tous pour
l’essor de la consommation et stabilisation de la demande.
Þ Critique doctrinale des
libéraux : individualisme, efficacité, initiative individuelle
*
Impôts directs (IR, Impôts locaux et ISF) et indirects (TVA, TIPP).
*
Prélèvements sociaux (très élevé en France)
Redistributions :
Assurances maladie, vieillesse. CAF, ASSEDIC
Avantages
de la redistribution : plus de moyens pour services non marchands, aide
aux plus pauvres
Inconvénients :
Courbe de Laffer (décourager l’initiative individuelle)
T Hausse du coût du travail Þ Baisse de la compétitivité ET substitution du capital au travail Þ Baisse de l’emploi Þ Baisse du nb de cotisants Þ Baisse des recettes Þ Hausse des cotisation sociales Þ Hausse du coût du travail
Effet redistributif de IR et l’ISF
9. Consommation et épargne
Consommation
= achat de biens et services + auto-consommation (jardinage) + services non
marchands (ex : police)
Epargne ménage = Revenu disponible - Consommation
Epargne entreprise = marge d’autofinancement = bénéfice + amortissement
T Prix baisse Þ Demande augmente
T Revenu
augmente Þ Demande augmente
Motifs
de l’épargne : Epargne préalable, Précaution, Formation d’un revenu
KEYNES :
consommation fonction des revenus mais augmente moins vite
FRIEDMAN :
consommation est une fraction stable du revenu permanent (Hypothèse du cycle de
vie)
Taux
d’épargne des ménages fonction des taux, et crainte de l’avenir
10. Consommation collective et évolution de la consommation
Consommation
collective : Non rivalité et non exclusion des consommateurs.
Fourni
par l’état car les individus non disposés ou pas de possibilité.
Consommation
évolue vers une diversification et une individualisation de la demande +
internationalisation du mode de consommation
T Baisse du prix
relatif Þ Demande
augmenteÞ Augmentation
de la productionÞ Economies
d’échelleÞ Baisse du prix
de revientÞ Baisse du prix
relatif
Certaines
consommations évoluent différemment en cas de variation du revenu
Elasticité
de la demande / prix et élasticité de la demande / revenu.
Modification
de la consommation : Progrés technique, facteurs démographiques, évolution
sociale
11. Fonctions et formes de la monnaie
Remplace
le troc. Divisibilité, inaltérabilité, malléabilité : métaux précieux.
Monnaie pesée, comptée, frappée. Bimettalisme.
Mesure
de valeur et réserve de valeur
Billet,
monnaie scripturale.
L’Euro :
Période intérimaire (1998 :choix des états), transitoire (99, 2000 et
2001) et finale (1er semestre 2002)
12. La création de monnaie
L’octroi
de crédit (particulier, entreprise, état) se traduit par émission de billets de
banque ou création de monnaie scripturale.
L’acquisition
de devises étrangères crée de la monnaie.
Remboursement
de crédit et vente de devise Þ Destruction de monnaie.
Il
n’y a que la banque centrale qui crée des billets. Les banques commerciales se
refinancent auprès de la banque centrale mais elle doit avoir des réserves
obligatoires. Ils ont donc des possibilités de crédit limités.
Une
compensation interbancaire a lieu quotidiennement.
Théorie
du multiplicateur de crédit DM = 1 / (r + b – rb) * DE .
E : Excédent monnaie banque
centrale. R : Taux de
réserve. B : Taux de préférence
pour les billets
Le
Trésor Public dispose aussi du pouvoir de création monétaire (ex :
paiement d’un fonctionnaire ayant un CCP)
Les
autorités monétaires utilisent des agrégats monétaires : - M1 : Billets, pièces, dépôts à vue
-
M2 : M1 + dépôts à CT
- M3 : M2
+ instruments monétaires négociables (OPCVM)
La
vitesse de circulation de la monnaie traduit l’intensité de l’utilisation des
moyens de paiement.
13. Les circuits de financement de l’économie
- Auto-financement.
-
Finance directe : marché financier (actions, obligations) ou monétaire
(billets de trésorerie) Þ Peu liquide pour le prêteur.
-
Finance indirecte : intermédiation des établissements financiers. Epargne
des ménages et prêts aux entreprises.
Dans les années 80, passage d’une économie d’endettement à une
économie de marchés financiers .
Décloisonnement
du système financier. Tous les agents économiques concernés. Développement de la concurrence
Désintermédiation
et mobiliérisation entraînent marchéisation et titrisation.
14. Le système monétaire et financier
La
banque de France est membre su SEBC (Système Européen des Banques Centrales)
L’Eurosystème
rassemble la BCE et les banques centrales nationales des pays ayant adopté
l’Euro
Etablissement
de crédits, Caisse d’Epargne et CDC (Mission de service public) financent les
opérations de crédit.
Le
marché monétaire est constitué du marché interbancaire et du marché de titres
de créances négociables
Le
marché financier : actions et obligations + nouveaux produits financiers
(OPCVM, SICAV, FCP)
Bourse
de valeurs : Marché primaire (neuf) et secondaire. Premier marché, second
marché et nouveau marché.
15. La régulation par le marché
Différents
types de marché : Marché de biens, marché du travail, marché du capital…
Loi
de l’offre et de la demande Courbe : Prix fonction de la Quantité demandée et
offerte . Þ Prix d’équilibre.
Rôle
du prix : Informer (prix est un signal), Inciter (variation de prix
incitent…), Assurer l’équilibre.
Limites
de la régulation par le marché :
-
Concurrence
imparfaite
-
Instabilité
et myopie des marchés (spéculations)
-
Externalités
-
Biens
collectifs
16. La régulation par l’état et la politique économique
Pour
les libéraux, l’état fournit des services collectifs (éducation, santé,
justice) et correction des résultats défectueux de l’activité économique
privée Etat gendarme
Pour
les marxistes, l’état libéral intervient pour soutenir le capitalisme et en
contribuant au développement du profit.
Etat
providence L’état a aussi des droits
économiques et sociaux. Il prend collectivement en charge le risque (maladie,
chômage)
Modes
d’intervention : Etat producteur, état redistributeur, état stabilisateur
(maintien de la demande)
Objectifs: Carré magique = Plein emploi , stabilité des
prix , équilibre des comptes extérieurs, croissance économique
Les
instruments : Politique budgétaire et fiscale, monétaire, de changes, de
revenus, industrielle.
Types
de politique : Conjoncturelle (CT) et structurelle (LT)
La
politique budgétaire utilise 2 leviers : les dépenses publiques et les recettes
publiques (impôts et emprunts)
Politique
budgétaire libéral : neutralité du budget et absence de déficit budgétaire
Politique
budgétaire interventionniste : relance de l’activité par les
investissements publics (effets multiplicateurs)
Jusqu’en 1985, politique budgétaire
française interventionniste et depuis politique libérale
La
politique monétaire doit adapter le volume des moyens de paiement aux besoins de
l’économie
Objectif
de maintien de la stabilité des prix.
Les
instruments sont : les opérations d’Open market (refinancement), les
facilités permanentes et les réserves obligatoires.
Résumé :
Partie 2
1. Les fondements du commerce international
Théorie
classique et suédoise : L’autoconsommation recule. Il y a division du
travail et spécialisation sur la base d’avantages absolus (Adam Smith) ou
d’avantages comparatifs (David Ricardo) et c’est la disparité du coût des
facteurs de production qui entraîne les avantages (Ecole suédoise).
A
terme, la spécialisation égalise les coûts des facteurs (Samuelson).
T Bas coût du
travail Þ Spécialisation
dans les industries de main d’œuvre Þ Accroissement de la demande de travail Þ Hausse du prix du facteur
travail.
Nouvelle
théorie : L’avance technologique joue un rôle dans la spécialisation ainsi que
le cycle de vie et les économies d’échelle. Il
y a maintenant une demande de
diversité et une différenciation.
Le
protectionnisme :
Arguments : Concurrence quand les coûts
salariaux sont plus faibles, quand la productivité est insuffisante, quand les
entreprises sont de trop petite taille.
Mesures : Droits de douane,
Antidumping, Quotas et prohibitions, Accords de limitations.
Le
libre échange :
Intérêts : Gain pour le consommateur,
efficacité économique, redistribution des revenus.
La
politique commerciale stratégique :
Libre
échange mais intervention quand concurrence internationale imparfaite (budgets
de recherche, économies d’échelle, duopole).
Moyens : Financement de la recherche,
Subventions, allègement des charges de l’entreprise nationale
2. Les principaux courants d’échange de biens et services
Le
taux de croissance des échanges internationaux est plus élevé que celui de la
production mondiale.
Mondialisation
des marchés et des entreprises. Formation de blocs régionaux (ALENA, MERCOSUR,
ASEAN…).
Degré
d’ouverture des économies nationales Coefficient
d’ouverture = (importation + exportation) / ( 2 x PIB) .
Conséquences de la mondialisation : - Pouvoir croissant des actionnaires (Fonds de
pensions)
-
Perte de pouvoir des autorités nationales
-
Fixation des changes dépend maintenant de facteurs financiers (au lieu de
facteurs commerciaux)
-
Risques systémiques accrus (marchés financiers surréactifs)
1948 :
GATT (Accords entre pays)- Non discrimination, abaissement des droits de
douane, suppression des restrictions quantitatives, dumping
1995 : OMC remplace le GATT. Législation
appliquée par une institution internationale. interdit.
1962 : CNUCED (Conférence des nations unis pour
le commerce et le développement. Objectifs : Améliorer les conditions
d’échange des pays en développement.
3. Le change
Le
taux de change : cotation au certain (1 € = X $) ou à l’incertain (1 $ = X
€).
Change
manuel ou scriptural.
Opérations
au comptant ou à terme.
Couverture
du risque de change (annuler les risques et les gains potentiels) et
spéculation.
Le
taux de change s’établit en fonction de la loi de l’offre et de la demande et
parfois, intervention des autorités monétaires.
Taux
de change fixe : Il peut y avoir une marge de fluctuation. Les banques
centrales agissent pour maintenir le cours.
Taux
de change flottant : Flottement impur pour éviter de trop fortes
variations, intervention des banques centrales.
Avantages du flottement pur : Manifestation des forces du marché
Pas
de problème de liquidités internationales
Mécanisme
autorégulateur
Les
mesures de contrôle des changes visent à lutter contre la spéculation à la
baisse de la monnaie nationale.
Le contrôle des changes a été totalement supprimé le 1er
janvier 1990.
Politique
de change : dévaluation de la monnaie est un échec si la demande n’est pas
suffisamment élastique ou si les autres pays font la même chose.
La théorie de la parité des pouvoirs d’achat
explique la formation des taux de change à partir de la parité des pouvoirs
d’achat entre pays et considère que les variations de taux de change sont liés
à des écarts de taux d’inflation entre pays. Ü Ne peut se vérifier qu’à LT
4. Le système monétaire international
(SMI)
Le
SMI peut se définir comme l’ensemble des mécanismes qui régissent les échanges
de monnaie entre les pays. L’objectif est l’entente entre les pays pour
conserver une certaine stabilité.
Historique : Jusqu’en 1914, étalon or (monnaie convertible en or)
A
partir de 1922, étalon change-or : monnaies convertibles en certaines
monnaies convertibles en or.
Juillet
1944 - accords de Bretton Woods : Parité
en poids or ou dollar
Obligation
pour chaque pays de défendre la parité
Convertibilité
des monnaies entre elles
Engagement
des USA de fournir de l’or contre des dollars aux banques centrales
Octroi
des prêts du FMI aux états membres pour remédier aux déséquilibres
15
août 71 : Nixon suspend la convertibilité du dollar en or (excès de
dollars).
Puis
système de l’étalon dollar (changes fixes et marge de ± 2.25%) þ Nombreuses crises.
Depuis
1973 : changes flottants
1976
– Accords de la Jamaïque : Elimination
du rôle de l’or
Surveillance
des pays par le FMI
Abandon
du système des changes fixes (le choix est laissé aux pays)
ë Triangle
d’incompatibilité : Système de changes fixes – Politiques monétaires
autonomes – Liberté de circulation des capitaux
T Dollar fort Þ Pour les USA : Perte de compétitivité de l’économie,
détérioration de la balance commerciale, lutte contre l’inflation facilitée
Þ Pour l’Europe : Effet inflationniste dû aux produits importés en $, développement de la croissance (gains de compétitivité)
Þ Pour les PEVD : Aggravation de l’inflation, alourdissement du poids de la dette
Les
liquidités internationales : Les avoirs en devises ($), l’or, les prêts
accordés par le FMI, les DTS (Droits de Tirage spéciaux)
5. Les flux et les marchés internationaux de capitaux
Les
flux financiers représentent une part de plus en plus importante des flux de la
balance des paiements. Augmentation depuis 1980.
En France, 30% en 1980 et 75% en 1993 (plus de 100% du PIB).
Emergence
du risque systémique : comportement moutonnier, recherche de gains
spéculatifs Þ Déconnexion entre la valeur
des actifs et leur rentabilité réelle.
Les mouvements de capitaux : A LT : Investissements
directs, de portefeuille, crédits
A
CT : Crédits
commerciaux, placements ou emprunts
Création
des euro-devises et des euros banques pour financer les déficits des pays
importateurs de produits pétroliers
Le marché des euros dollars remet en cause les politiques économiques nationales et favorise l’inflation, les déséquilibres extérieurs et la spéculation sur le marché des changes
Avantages :
Mobilisation des liquidités oisives et meilleure rotation des liquidités
Inconvénients :
échec des politiques nationales restrictives de crédit, stimulation des
déséquilibres internationaux, avantage asymétrique pour les USA (recyclage des
euro-dollars aux USA)
La
globalisation financière correspond à l’idée d’un marché unique de l’argent à
l’échelle mondiale. Elle s’appuie sur 3 processus :
-
Déréglementation :
Abolition des réglementations (ex : contrôle des changes)
-
Décloisonnement :
suppression des frontières
-
Désintermédiation :
Financement direct
Apparition
de produits dérivés pour se protéger contre les risques.
6. La balance des paiements
La
balance des paiements recense en s’appuyant sur les principes de la partie
double, toutes les opérations économiques et financières entre résidents et non
résidents. Elle ne présente que des soldes par rubrique. Il existe des
transferts unilatéraux (envoi d’économies…).
Elle comporte : -
Le compte des transactions courantes (biens, services, revenus, transfert
privés et publics)
-
Le compte de capital (dons et annulations de dettes)
-
Le compte financier (flux financiers, les avoirs de réserve : or, devises,
avoirs en DTS, position nette à l’égard du FMI)
Solde des transactions courantes – Solde de
Capital – Solde du compte financier = 0
Degré d’ouverture =
( Exportations + Importations) / (2 x PIB) En France, 15% en 1945 et 30% aujourd’hui
Taux de couverture =
( Valeur des exportations / Valeur des importations ) x 100
Taux de pénétration
= ( Importations / Marché Intérieur ) x 100 Marché intérieur = PIB + Importations - Exportations
En cas d’excédent ou de déficit, les mécanismes
d’ajustement rééquilibrent. Ces mécanismes sont cependant insuffisants.
Actions : -
Au niveau des échanges internationaux : -
Importations (Droits de douanes et limites en quantité)
-
Exportations (information et promotion, assurances et financement, mesures
fiscales)
-
Sur le marché des changes : modifier
la parité de la monnaie (dévaluation)
Ajustement par les variations de prix :
T Déficit de la
balance des paiements Þ Demande de
devises > Offre de devises Þ Dépréciation
de la monnaie Þ Diminution des
prix des produits proposés à l’étranger et inversement Þ Hausse des exportations et
baisse des importations Þ Réduction du
déficit
Ajustement par les variations de
revenus (Keynes):
T Hausse des
exportations Þ Augmentation
du revenu supérieur selon coefficient multiplicateur Þ Hausse des importations (car
hausse des revenus et produits en manque sur le territoire) Þ Rééquilibre de la balance des
paiements
La dévaluation : Pas d’effet immédiat car habitudes des consommateurs et
modification des structures productives
Dépend
de l’élasticité-prix de la demande étrangère pour les produits nationaux et
inversement
Il
ne faut pas que les exportateurs modifient leurs prix en devises
Il
ne faut pas trop de répercussions (Hausse des produits importés Þ
Hausse des coûts de production).
7. L’hétérogénéité de l’économie mondiale
Différence
nord/sud : Inégalités de richesses, d’espérance de vie, de répartition de
la population mondiale
Pays
en développement : Pays pétroliers, nouveaux pays industrialisés (Brésil,
Corée…), pays continents et pays les moins avancés.
Monde
en développement : Défi démographique, défi alimentaire et sanitaire (Pb
de l’eau)
Désarticulation
de l’économie : traditionnelle repliée sur elle-même, urbaine (tournée
vers l’étranger et mobilisant une gde partie de la richesse nationale, firmes
multinationales (ne participent que très peu au développement local).
Dépendances -
Technologique (capacité d’innovation limitée)
-
Commerciale. Détérioration des termes de l’échange. Exportation de pdts de base
et importations de pdts industriels
-
Financière. Recherche de financement auprès des banques internationales
L’endettement
est dû : - Politique d’intégration
du marché financier international
-
Déséquilibre de la balance commerciale
-
Relèvement des taux d’intérêts Þ Remboursement de la dette
plus difficile
Approche libérale : Chaque nation suit une trajectoire
économique linéaire si bien que tout pays peut arriver au stade ultime de
développement s’il crée et maintient les conditions favorables à la croissance.
Approche plus dialectique : Le sous-développement
est le produit de l’expansion historique des économies capitalistes développées
(échange inégal). Les pays à bas salaire vendent
leurs produits à des prix inférieurs à leur valeur d’usage au plan international.
T Faiblesse des
revenus Þ
Investissements réduits Þ Faible
productivité
Une partie des anciens pays socialistes entame une
transition vers l’économie de marché. Ce processus s’appuie principalement sur
deux réformes : -
Libération des prix et ouverture des frontières
-
Privatisation des entreprises
Deux stratégies différentes : la thérapie de
choc ou le gradualisme.
8. L’unification du marché européen
Forces économiques de l’UE : - Population (373
millions – USA=270)
-
Production (PIB=7000 milliards de $ - USA=7800)
-
PIB/habitant inférieur aux USA ou au Japon
-
Commerce extérieur (exportations=800 milliards $ -
USA = 624) : Produits alimentaires, chimie, services…
Faiblesses économiques de l’UE : - Dépendance énergétique (Importation de la moitié de la consommation)
-
Hautes technologies (Informatique, composants
électroniques)
-
Recherche et innovation (2% du PIB en Europe – 2,8%
aux USA et 3% au Japon)
-
Chômage (10.8% -
4.9% aux USA et 3.4% au Japon). Incapacité à sécréter une croissance
riche en emplois.
Historique de la construction européenne :
1957 : Traité de Rome (Europe des 6)
1973 : Europe des 9 (+Danemark, Irlande,
Royaume Uni)
1986 : Europe des 12 et l’acte unique (mesures
destinées à unifier le marché intérieur)
1992 : Traité de Maastricht (UE – Citoyenneté,
politique étrangère et de sécurité commune)
1995 : Europe des 15 (Autriche, Suède,
Finlande)
1999 : L’euro
2004 : L’Europe passe de
15 à 25 mais pays hétérogènes
Les
institutions :
Le Conseil européen : Définit les orientations
générales (Chef d’états et de la commission. Réunion 2 fois par an)
Le Conseil des ministres : Prend les décisions.
Constitué des ministres des états selon le sujet
La Commission européenne (Bruxelles): 20
commissaires nommés pour 5 ans sur proposition des états. Applique les
décisions .
Le Parlement européen (Strasbourg) : Elu au
suffrage universel. Contrôle la commission. Vote le budget.
La Cour de Justice (Luxembourg) : Assure le
respect du droit
La Cour des Comptes (Luxembourg) : Contrôle
externe du budget général.
Autres organismes : BCE (Banque Centrale), BEI
(Banque d’investissement), FSE (Fonds social), FEDER (Fonds de développement
régional)
Principes
du marché commun : Suppression des barrières douanières et tarif extérieur
commun.
1986 :
Acte Unique : Libre circulation (biens, capitaux, personnes) et libre
prestation de services
PAC
(Politique agricole commune) avait pour objectif d’encourager la production par
la fixation de prix garantis. Aujourd’hui, c’est de ramener les prix européens
au niveau des prix mondiaux et de réduire les interventions publiques.
Autres
politiques européennes : régionale ; sociale et de l’emploi,
industrielle, monétaire.
Le traité de Rome interdit les ententes et les abus de position dominante.
9. Du système monétaire européen à l’union économique et
monétaire
Le
SME, mis en place en 1979 avait pour objectif de limiter les fluctuations
de taux de change (Serpent monétaire européen) avec la création de l’écu.
Le
SME a permis une stabilité des taux de change et une relative convergence des
politiques économiques européennes.
Principes de l’UEM : - Fixité absolue et irrévocable des taux de change
-
Création d’une autorité monétaire commune : la banque centrale européenne
-
La coordination des politiques économiques et budgétaires
Les 5 critères de convergence pour l’adoption de la
monnaie unique :
-
Taux d’inflation : max 1.5%
-
Taux d’intérêt à LT : Pas plus de 2 points par rapport à la moyenne des 3
meilleurs
-
Déficit public : Inférieur à 3%
-
Dette publique : inférieure à 60%
-
Respect des marges de fluctuation au sein du SME : Assuré pendant 2 ans
sans dévaluation
Onze pays sont
retenus pou le passage à l’Euro.
10. Croissance, fluctuations et crises
Indicateur de la croissance : DPIB en volume. (PIB en valeur inclut l’inflation).
Niveau de vie = PIB / habitant
IDH (Indicateur de développement humain) tien compte : - du niveau sanitaire (espérance de vie)
-
du niveau d’éducation (alphabétisation et nombre moyen d’études)
-
du revenu moyen (PIN/habitant corrigé pour éliminer les revenus les plus élevés
Y = f (K , L) Production fonction des facteurs Capital
et Travail
Mais une part
significative de la croissance résulte du progrès technique (produits, procédés
nouveaux et meilleure organisation.
Rôle
des dépenses publiques : Accroissement
du capital humain (santé, éducation…)
Infrastructures
(responsable pour 30 à 200% des investissements
privés aux USA)
Les fluctuations
conjoncturelles : cycles économiques puis (1945) phase d’expansion.
T D Demande Þ D Production Þ D Revenu
Phénomène de
multiplication et d’accélération mais phénomènes auto entretenus de croissance
ou de récession.
Les cycles longs de 50
ans observés par Nicolas Kondratieff (machine à vapeur et textile, chemin de
fer et acier, électricité, moteur + chimie)
Joseph Schumpeter montre
que les innovations majeures sont à l’origine des cycles longs (une phase
ascendante et une de déclin lorsque la technologie arrive à maturité).
L’école de la régulation
s’appuie sur un régime d’accumulation qui arrive à saturation Þ le cycle est rompu Þ Crise du fordisme
Interprétations des crises économiques (selon les différentes écoles) :
Schumpétérienne |
Innovation |
Libérale |
Insuffisance de
l’offre |
Keynésienne |
Insuffisance de la
demande |
Marxiste |
Contradictions du
système |
De la régulation |
Arrivée aux limites du
fordisme |
Crise de 1975 :
Choc pétrolier. Choc de l’offre (coûts de production) et de la demande (TIPP)
Crise de 1993 :
Choc monétaire. Hausse des taux d’intérêts (dus aux emprunts pour la réunification)
donc chute des investissements
Crise de 1997 :
Choc boursier et choc de change. Crise boursière a entraîné une crise du crédit
(faillites) et crise de la demande. La
crise de change a augmenté le coût des importations (choc d’offre) et le coût
du remboursement de la dette (choc de demande).
11. Les déséquilibres économiques contemporains
Inflation depuis la 1ère guerre mondiale.
Actuellement, en France, il y a une désinflation (différent de déflation).
L’inflation
a pour causes : - La création
monétaire importante (Friedman)
- La
demande (si la demande excède l’offre, les prix augmentent)
-
Les coûts (si hausse des coûts de production à cause de capital, travail,
matières premières, fiscalité)
- Phénomène structurel :
dysfonctionnements des marchés (monopoles), comportement des agents (protection
des salaires réels), réglementation excessive
L’inflation
a pour conséquences : - De soutenir
la demande globale (allègement du poids de la dette)
-
De perturber la répartition des revenus et de générer de l’incertitude
Les mutations
industrielles :
Révolution technologique
transforment les systèmes de production et la vie quotidienne des individus.
Dislocation et refonte
des hiérarchies entre branches
Révolution
organisationnelle : Concentrations, priorité donnée à l’innovation,
flexibilité économique
Les déficits publics et
l’endettement :
Causes : - Réalisation d’investissements à rentabilité
lointaine et aléatoire (infrastructures, formation…)
- Relance de l’activité
économique anémiée par la crise
- Difficulté à financer les
dépenses publiques en période de faible croissance
- Existence de taux d’intérêts
réels positifs alourdit le poids de la dette
Conséquences : - Génération d’inflation (Etat finance sa
dette par création monétaire)
- L’endettement
pénalise l’investissement par son effet d’éviction
- L’endettement crée
un mécanisme d’auto entretien de la dette (intérêts)
Emprunter fait partie de la vie économique
12. Les déséquilibres sociaux
contemporains
Il existe différentes
façons de mesurer le chômage (contrats précaires, assedic, on peut être inactif
et chômeur).
Taux de chômage = Nombre de chômeurs / Population active
Croissance du chômage
depuis 1945. Durée moyenne du chômage=14 mois mais les chômeurs de longue durée
augmentent (40%).
Le chômage est
inégalement réparti (âge, sexe, CSP, diplômes)
Les causes du chômage : -
Classique (flexibilité du coût du travail, capacité de production des
entreprises)
-
Keynésien (insuffisance de la demande globale)
-
Lié aux structures économiques et sociales : - Accroissement de la population active
-
Changements technologiques
-
Inadéquation offres/demandes
Les inégalités sociales : CSP (revenus, patrimoine, santé…) et
extraprofessionnelles (sexe, géographie)
Les inégalités sont en
interaction entre elles, processus cumulatif et héréditaire.
La protection sociale en France est lié au caractère plus ou moins
interventionniste de l’état. Elle couvre les risques de santé, de vieillesse,
de famille et d’emploi.
Objectifs
de la protection sociale : -
Consommation de masse
-
Stabilisation des grands équilibres économiques
-
Intégration à la communauté nationale
Crise de la protection
sociale : Augmentation des bénéficiaires, diminution des sources de
financement (chômage)
Contestation de l’état
providence : Financière (Trou
de la sécu). Croissance des dépenses = 2 * Croissance des revenus
Economique (augmentation du coût du travail et donc
du chômage et effet de désincitation au travail)
Sociale : N’arrive pas à réduire les inégalités
Réformes
proposées : Voie libérale
(anglo-saxonne). Protection faible, revenus non garantis, emploi précaire mais
retour à l’emploi plus facile
Type plus
latin : Le contraire avec chômage et exclusion durable
13. Les politiques de lutte contre les
déséquilibres économiques
Inflation : - On
lutte contre l’inflation pour : -
Rentabiliser les investissements (revenu attendu = revenu réel)
-
Améliorer la compétitivité prix (à l’extérieur)
-
Soutenir le taux de change
- On lutte
contre l’inflation par : - La régulation
par les prix (services publics, concurrence). Application limitée depuis 1980
-
La régulation par les revenus. Désormais, rôle mineur car décriée par les
économistes libéraux
-
La régulation par le budget : -
Equilibre dépenses/recettes
-
Financement non monétaire du déficit
-
La régulation par la monnaie : -
Réduction du taux de liquidité
-
Maintien de la valeur externe de la monnaie
Politique industrielle : -
Pour : -
Des objectifs économiques : - Sortie
de crise
-
Piloter le secteur secondaire (secteur moteur)
-
Gérer les multiples transformations
-
Des objectifs politiques et sociaux : -
Indépendance nationale
-
Modèle de développement appuyé sur un consensus
-
Par des instruments : - A effet
direct : - Politique de promotion
(prix, aides, concurrence…)
-
Politique de soutien et de développement
-
Politique de modification de statuts (Privatisation/Nationalisation)
-
A effet indirect : - Politique
conjoncturelle (fiscales, budgétaires, monétaires, des revenus)
-
Politique d’infrastructure (aménagt du territoire, soutien à la recherche)
Historique : 1945 : Reconstruction et modernisation
1965 : Impératif
industriel (renforcer la concurrence et accroissement de tailles
1975 : Redéploiement
industriel (aéronautique, nucléaire…)
1981 : Politique de
filières (reconquête du marché intérieur, mouvement de nationalisations)
1986 : Effacement de la
politique industrielle qui devient communautaire (Ariane, Airbus…)
Aides directes interdites
par Bruxelles
Politique
de gestion des déséquilibres des finances publiques : Dette publique < 60% du PIB
Actions
sur les recettes : - Elever la
pression fiscale
-
Privatiser les firmes publiques
Actions
sur les dépenses : - Diminuer le
poids de la charge de la dette (diminution du taux d’intérêt)
-
Maîtriser les dépenses publiques (masse salariale, interventions publiques,
train de vie de l’état)
-
Désengager l’état (Transfert vers les collectivités locales)
14. Les politiques de lutte contre les déséquilibres sociaux
Le chômage classique : dû aux capacités de production insuffisantes :
-
Diminuer le coût du
travail : Salaire (surtout le travail non qualifié), cotisations sociales,
fiscalité favorable à l’emploi (SS), individualiser les salaires
-
Restaurer la
rentabilité du capital : libération des prix, limitation des charges
fiscales, allègement des contraintes administratives, accès plus facile à des
sources de financement.
-
Inciter les
entreprises à investir : taux d’intérêt faible ou aide aux investissements
Objectif : Croissance Þ Embauche
Le chômage keynésien : demande insuffisante :
-
Inciter
l’investissement privé : Baisse des taux d’intérêt, injection de
liquidités dans l’économie et aides fiscales à l’investissement
-
Relancer
l’investissement public : Soutien de la demande globale.
-
Stimuler la
consommation : Augmentation des salaires, baisse de la fiscalité,
élévation des transferts sociaux, pénalisation de l’épargne
-
Favoriser la
croissance : Investissements de capacité au lieu d’investissements de
productivité
Les politiques monétaires et budgétaires se heurtent aux
contraintes extérieures et à l’alourdissement des coûts des entreprises
Le chômage structurel :
-
Flexibilité du
travail : externe (quantité de travail : licenciement et CDD) et
interne (polyvalence, mobilité)
-
Partage du
travail : Réduction du temps de travail (Loi Aubry 700 000 emplois
créés mais efficacité soumise à de multiples facteurs (D PIB, coût pour la collectivité, inflation).
-
Stimuler la
consommation : Augmentation des salaires, baisse de la fiscalité, élévation
des transferts sociaux, pénalisation de l’épargne
-
Favoriser la
croissance : Investissements de capacité au lieu d’investissements de
productivité
Les politiques monétaires et budgétaires se heurtent aux
contraintes extérieures et à l’alourdissement des coûts des entreprises
Exclusion : La question de l’exclusion n’est gérée que sous
l’angle de la compensation financière (société assurancielle). Conçu pour
traiter des risques conjoncturels, l’état Providence ne paraît plus convenir
pour gérer les états prolongés d’exclusion.
Solution :
Lier les secours à un obligation de travail (ex : RMA). Le droit à
l’insertion considère alors l’individu comme un citoyen actif et pas seulement
comme un assisté à secourir.
Réforme
du système de prélèvement (car
déséquilibre des finances publiques):
-
Equité de
l’impôt : horizontal (revenu égal, impôt égal) et verticale (augmentation
des taux)
-
Neutralité de
l’impôt : Ne doivent pas perturber les mécanismes conduisant à l’optimum
économique
-
Efficacité de
l’impôt : Coûts directs de fonctionnement et effets pervers (désincitation
à travailler, à consommer, à épargner, à produire)
La fiscalité issue d’une réforme globale des prélèvements
pourrait s’articuler autour d’impôts faiblement progressifs appuyés sur des
assiettes plus larges
Réforme
de l’état providence:
-
Recours au
marché : Hypothèse selon laquelle le marché serait porteur d’une
efficacité plus grande que le secteur public
-
Régulation appropriée
au sein du secteur public :
o
Médecine dirigée
(l’état fixe les volumes, les honoraires et les traitements. Changement radical
des comportements)
o
Maîtrise comptable des
dépenses (Respect d’un budget mais rationnement des soins)
o
Maîtrise médicalisée
de la santé (Les professionnels doivent respecter une grille de traitements.
Difficile à réaliser)